Je suis témoin / Que faire ?

Que vous soyez témoin d’une situation de violences ou qu’une victime vous révèle subir ou avoir subi des violences, vous pouvez l’aider par des actes simples et concrets.

Les associations d’aide aux victimes de violences sexistes et sexuelles sont aussi à l’écoute des personnes témoins de violences. N’hésitez pas à vous faire conseiller, accompagner ou à leur poser vos questions.

Pour aller plus loin sur ce sujet, vous pouvez consulter le site arrêtons les violences.

Comment agir si je suis témoin ?

Lorsque que vous êtes témoin d’une agression ou de harcèlement sexistes et sexuels, certains réflexes simples et actions concrètes peuvent faire la différence.

Votre intervention doit dépendre de la dangerosité de la situation.

  • Appelez le 17, en particulier lorsque la situation représente un danger grave et immédiat pour la victime.
  • Soyez aussi précis que possible en indiquant aux forces de sécurité le lieu de l’agression, le nombre d’agresseurs, le nombre de victimes, la présence éventuelle d’armes, la présence d’enfants, les codes pour entrer dans l’immeuble ou toute autre information qui faciliteront leur intervention.
  • Évitez d’adopter des comportements qui vous mettraient en danger, vous ou la victime.
  • Si vous vous sentez en sécurité, intervenez pour faire cesser l’agression ou les actes de harcèlement dont vous êtes témoin. Vous pouvez adopter plusieurs stratégies : mobilisation des autres témoins, confrontation avec l’agresseur ou le harceleur, diversion… Votre réaction doit être proportionnelle à la menace.
Comment agir si une victime se confie ?

Qu’il s’agisse de violences au sein du couple ou de violences sexistes et sexuelles sous toutes leurs formes, lorsque qu’une victime vous relate les faits dont elle a été victime, qu’ils aient cessé ou non, certains réflexes simples et actions concrètes peuvent faire la différence. Votre intervention doit respecter la parole et les choix de la victime.

À faire :

  • Mettez en avant le courage dont elle a fait preuve pour en parler et le fait qu’elle a eu raison de le faire.
  • Déculpabilisez la victime en lui disant qu’aucune attitude de sa part ne justifie les violences subies et que l’agresseur est le seul responsable.
  • Il est possible que la victime minimise les faits. Mettez des mots sur ce qu’elle a vécu et dites-lui que ce qu’elle a vécu n’est pas normal, qu’il s’agit de violence et que c’est interdit par la loi.
  • Soyez attentifs à ses besoins.

À éviter :

  • Ne remettez pas en cause le récit de la victime, ne cherchez pas à atténuer la responsabilité de l’agresseur. Il est important que la victime se sente crue et soutenue.
  • Ne jugez pas les choix et le comportement de la victime.

Exemples de phrases que vous pouvez dire :

  • « La loi interdit et punit les violences »
  • « L’agresseur est le seul responsable »
  • « Vous n’y êtes pour rien »
  • « Je peux vous accompagner vers les forces de sécurité… »
  • « Je peux rédiger pour vous un témoignage dans lequel je décrirai ce que vous m’avez relaté »
  • « Vous pouvez être aidée ».