Les journées thématiques

La journée nationale contre le sexisme : le 25 janvier

En France, le sexisme perdure et tous les domaines de la vie sont impactés. Selon le Haut Conseil à l’égalité, 9 femmes sur 10 ont déjà renoncé à des actions ou modifié leur comportement pour ne pas être victimes de sexisme.
Dans la sphère familiale, 70 % des femmes estiment ne pas avoir reçu le même traitement que celui de leurs frères et 70 % des hommes pensent qu’ils doivent avoir la responsabilité financière du couple pour être respectés dans la société.

  • Pourquoi une journée de sensibilisation dédiée à la lutte contre le sexisme ?

Une journée nationale concerne une cause d’intérêt national avec pour objectif d’attirer l’attention d’un large public à son sujet.

Un certain nombre d’associations féministes ont lancé un appel à la création de la journée nationale contre le sexisme afin de sensibiliser un large public à ce fléau et aux pratiques nécessaires pour l’éradiquer. Le président de la République a répondu favorablement en 2023 et entériné le 25 janvier comme la journée nationale contre le sexisme pour construire une culture de l’égalité.

Cette journée de mobilisation est l’occasion de :

  • sensibiliser la société à ce sujet et faire évoluer peu à peu les mentalités ;
  • inciter les écoles, les universités, les collectivités, les administrations, les entreprises à mener des actions spécifiques de sensibilisation et valoriser les initiatives locales et nationales ;
  • démultiplier l’action des pouvoirs publics à travers cet engagement collectif de lutte contre le sexisme qui s’inscrit dans les priorités de la Grande Cause du quinquennat ;
  • installer de façon pérenne cette journée dans le paysage français afin de faire de la lutte contre le sexisme un élément clé de la réussite de la politique française en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes.

 
Télécharger le dossier de presse - Première journée officielle nationale contre le sexisme - 25 janvier 2024.

La journée internationale des droits des femmes : le 8 mars

En France, c’est Yvette Roudy, alors ministre déléguée chargée des droits de la femme, qui consacre, en 1982, une célébration officielle le 8 mars pour « commémorer la lutte des femmes pour que cessent les inégalités et les discriminations dont elles sont victimes ». Dès lors, cette journée des droits des femmes est marquée par des débats, des colloques, des expositions, des manifestations, etc. concourant à :

  • réfléchir, échanger, se mobiliser pour l’égalité entre les femmes et les hommes ;
  • faire le bilan et identifier ce qui reste à faire sur la question de la place des femmes dans la société ;
  • mettre en avant les initiatives qui placent les femmes au cœur de la création ainsi que leur participation à la vie sociale, politique et économique.

Cette même année, Yvette Roudy met en place dans chaque région, puis dans chaque département une délégation aux droits des femmes et à l’égalité sous la responsabilité d’une chargée de mission placée sous l’autorité directe du préfet de département.

  • Pourquoi une journée « des droits des femmes » et non pas une journée « de la femme » ?

Le 8 mars est l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société et de revendiquer plus d’égalité en droits. Elle est célébrée dans de nombreux pays et met en avant la diversité des femmes et l’actualité de leurs combats, à l’opposé d’une journée de « la » femme qui mettrait à l’honneur un soi-disant idéal féminin accompagné de ses attributs : cadeaux, roses ou parfums.

Pour en savoir plus, consultez le site des Nations Unies.

La journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes : 25 novembre

En 1999, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 25 novembre « journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes ». L’Organisation des Nations Unies (ONU) invite les gouvernements, les organismes internationaux et les organisations non gouvernementales à organiser ce jour-là des activités conçues pour sensibiliser l’opinion au problème des violences à l’égard des femmes.

Les activistes en faveur des droits des femmes ont choisi en 1981 la date du 25 novembre comme journée de lutte contre les violences faites aux femmes, en mémoire des trois sœurs Mirabal, militantes dominicaines assassinées en 1961 sur les ordres du chef de l’État, Rafael Trujillo.

Une campagne intitulée « 16 jours d’activisme » contre la violence basée sur le genre, est menée par l’ONU, du 25 novembre jusqu’au 10 décembre, « Journée des droits de l’Homme ».

Pour en savoir plus, consultez le site de l’UNESCO.