Et dans la fonction publique ?

Dans la fonction publique, promouvoir l’exemplarité

La fonction publique se doit d’être exemplaire en matière de lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

Signé le 30 novembre 2018 par sept organisations syndicales représentatives et par l’ensemble des représentants des employeurs publics, l’accord relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique, oblige les employeurs publics à mettre en place un dispositif de signalement, de traitement et de suivi des violences sexuelles, du harcèlement et des agissements sexistes.

La loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019 vient ancrer dans le droit cette obligation.

Pour plus d’informations, consultez le site du ministère en charge de la Fonction publique.

Un outil simple et didactique pour identifier les situations de violences sexuelles et sexistes

Ce baromètre des violences sexistes et sexuelles au travail, qui a été développé par le ministère de l’Intérieur, permet d’identifier, en un coup d’œil, les situations à risque et les comportements à proscrire dans les administrations.
Des exemples concrets de situations vécues au travail sont présentées de façon graduée en fonction de leur gravité et de leur qualification pénale : agissement sexiste, harcèlement sexuel, agression sexuelle, viol.

Le dispositif de signalement, de traitement et de suivi des violences sexuelles, du harcèlement et des agissements sexistes

Dans le cadre de sa politique volontariste de lutte contre les discriminations et le harcèlement, moral ou sexuel, le ministère de l’Intérieur a décidé de se doter d’un outil supplémentaire en créant trois cellules d’écoute.
Ces dispositifs d’alerte et de signalement ont été mis en place au sein de chaque grande composante du ministère : police nationale, gendarmerie nationale et secrétariat général (administration centrale et préfectures).

Ces cellules d’écoute ont vocation à recueillir et traiter tout signalement, qu’il soit émis par une victime ou un témoin, faisant état de situations de discrimination ou de faits de harcèlement. Elles peuvent apporter des conseils, un soutien juridique, une orientation vers d’autres services de soutien et, si les faits décrits le justifient, procéder à une instruction approfondie pouvant aboutir à l’engagement de procédures administratives ou pénales.

Composées d’agents spécifiquement formés au traitement de ces situations sensibles, les cellules sont à la disposition de tous les personnels, en fonction de leur service d’affectation. Elles sont soumises à des obligations de confidentialité et d’impartialité.

Vous trouverez ci-dessous leurs coordonnées ainsi que les liens d’accès à leurs formulaires de déclaration en ligne.

ALLO-DISCRI : La cellule d’écoute au sein du secrétariat général

Téléphone : 01 80 15 33 00
Adresse : Ministère de l’Intérieur/SG/DRH/SDASAP/CELLULE ALLÔ DISCRI
Place Beauvau, 75 800 Paris Cedex 08
Plus d'informations
Mail : cellule-allo-discri@interieur.gouv.fr

STOP-DISCRI : La cellule d'écoute de la gendarmerie nationale

Téléphone : 01 84 22 15 67
Adresse : IGGN Cellule STOP DISCRI 1, boulevard Henri Barbusse, 92 240 Malakoff
L’accès à la page internet nécessite une carte agent ou un identifiant et mot de passe détenus uniquement par les agents relevant de la gendarmerie nationale.

SIGNAL-DISCRI : La cellule d'écoute de la police nationale

Téléphone : 01 86 21 55 55
Adresse: IGPN Cellule SIGNAL DISCRI Place Beauvau 75800 Paris Cedex 08
Mail : igpn-signal-discri@interieur.gouv.fr
Formulaire sur Intranet : https://signaldiscri.minint.fr/

Dans le Gers, vous avez également deux interlocutrices :

  • la déléguée départementale aux droits des femmes et à l’égalité, Nicole PASCOLINI
    (05.81.67.22.13 / mail : nicole.pascolini@gers.gouv.fr)

Les formations disponibles sur Mentor relativement à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail

La plateforme de formation Mentor propose deux modules de formation en ligne :