Plan Cathédrales

La cathédrale d’Auch va bénéficier du plan de relance

La cathédrale Sainte-Marie d’Auch, monument historique classé appartenant à l’État, va bénéficier de crédits de France Relance pour une nouvelle tranche de travaux de restauration portant sur les élévations extérieures des chapelles rayonnantes du chevet et les vitraux d'Arnaut de Moles.

 

Cette nouvelle campagne d’1,3 million d’euros, fait partie des 23 projets soutenus en Occitanie dans le cadre de France Relance. Elle bénéficie de ses crédits à hauteur de 580 000 euros (Plan Cathédrales), qui vont permettre d’engager toutes les tranches dès le lancement du chantier.

Restauration des chapelles et des vitraux

Ces travaux s’inscrivent dans le prolongement de la première phase de restauration effectuée sur la chapelle Saint-Louis, qui s’est déroulée en 2018/2019. Ils concernent aujourd’hui les élévations extérieures de la deuxième travée rayonnante sud-est (chapelle du Saint-Sépulcre, aveugle) et de la travée d’axe (chapelle du Saint-Sacrement). Les verrières Renaissance du Saint-Sacrement seront traitées à cette occasion, ainsi que les élévations hautes du chœur correspondant aux deux chapelles.

Si cette restauration ne concerne que l’extérieur de la cathédrale, des échafaudages et des protections seront néanmoins mis en place à l’intérieur des deux chapelles et à l’aplomb des verrières hautes.

Les travaux, qui débuteront en mai 2021 et dureront 32 mois, permettront la remise en état des maçonneries et pierre de taille des parements extérieurs, contreforts et arcs-boutants des chapelles, la sauvegarde et la restauration de trois verrières basses du XVIe siècle et de deux verrières hautes du XVIIe siècle. Une intervention ponctuelle sur les sculptures et les couvertures des chapelles sera réalisée de manière concomitante.

Vitraux d’Arnaut de Moles

Les vitraux d’Arnaut de Moles, datés de 1513, illustrent des scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament. Ils nous sont parvenus dans un bon état de conservation qui sera conforté et préservé grâce au protocole de restauration défini lors de la première tranche de travaux. Ce protocole prévoit notamment un nettoyage, une reprise des principaux « plombs de casse » sur les visages et les costumes, et un doublage par des verrières de protection afin qu’ils soient protégés des intempéries.

Un chantier de longue haleine

Cette opération s’inscrit dans la continuité d’un grand chantier qui se déroulera sur l’ensemble du chevet et de ses treize chapelles, incluant les dix-huit verrières d’Arnaut de Moles qui sont considérées comme des chefs-d’œuvre de la Renaissance.

Maîtrise d’ouvrage

Ce chantier, entièrement financé par l’État, est conduit sous la maîtrise d’ouvrage de la Drac Occitanie (Direction régionale des affaires culturelles d’Occitanie, conservation régionale des monuments historiques), et la maîtrise d’œuvre de Stéphane Thouin, architecte en chef des monuments historiques.

 

Calendrier et budget

  • Calendrier des travaux : mai 2021 à mars 2024 ;
  • Coût de l’opération : 1 300 000 d’euros ;
  • Montant estimé pour l’ensemble des chapelles et vitraux du chevet : 8 millions d’euros.

 

Les artisans de la restauration

Les travaux seront réalisés par les entreprises qualifiées :

  • maçonnerie/pierre de taille : Société gersoise de restauration du patrimoine (Lectoure, Gers) ;
  • sculpture : atelier des Sculpteurs (Port-Sainte-Marie, Lot-et-Garonne) ;
  • vitraux : atelier Parot (Aiserey, Côte-d’Or) ;
  • électricité : Socorem (Ramonville-Saint-Agne, Haute-Garonne) ;
  • paratonnerre : Laumaille (Ibos, Hautes-Pyrénées) ;
  • couverture : entreprise TMH (Villenave-d’Ornon, Gironde).